Si vous êtes convaincue, comme beaucoup de femmes le sont, que perdre du poids sans régime ni exercice est une tâche impossible, permettez-nous d’en douter.
C’est tout à fait possible et, si vous continuez à lire cet article, nous allons vous expliquer pourquoi maigrir sans se priver et sans vous imposer des exercices difficiles, est la seule approche qui donnera des résultats garantis, et comment procéder de la bonne façon pour y arriver.
La bonne approche pour perdre du poids sans régime ni exercice
Tout est question d’approche. La bonne vous facilitera grandement la tâche, la mauvaise vous donnera du fil à retordre et vous mettra une pression supplémentaire dont vous n’avez vraiment pas besoin..
D’après vous, qu’est-ce qui serait le plus facile à faire..?
- S’acharner contre vos mauvaises habitudes alimentaires et style de vie actuels pour les modifier…
- Ou…juste renforcer graduellement les quelques bonnes habitudes que vous avez déjà…
Imaginez que vous êtes à bord d’une barque sur une rivière.
Si vous pagayez à contre le courant (c’est-à-dire contre vos mauvaises habitudes), vous devrez travailler très dur pour progresser.
Et à l’instant où vous arrêtez de pagayer, vous serez ramenée en arrière.
Mais si vous pagayez en aval, avec le courant (c’est-à-dire, en allant naturellement vers les bonnes habitudes alimentaires et de style de vie), vous progresserez rapidement et avec moins d’efforts.
C’est à cela que ressemble le changement de vos habitudes alimentaires et de votre style de vie pour arriver à perdre du poids sans vous priver et sans vous torturer le corps, pour peu ou pas de résultat.
Continuez à lire pour découvrir la bonne approche, étape par étape.
Comprenez d'abord à quoi vous devez vous attaquer
Nous devons tous manger pour rester en vie. Tant que nous ne mangeons ni trop ni trop peu, et que nos aliments sont généralement sains, ce n’est pas un problème.
Mais comme vous l’avez peut-être découvert, ce n’est pas seulement la quantité que nous mangeons, mais ce que nous mangeons, quand et comment, qui détermine notre réussite.
Une grande partie de notre vie sociale tourne autour de l’alimentation :
Nous déjeunons avec les gens à l’école ou au travail, nous dînons avec nos amis et nous prenons des collations chaque fois que nous nous réunissons.
Nous mangeons quand nous n’avons pas faim, nous n’arrêtons pas de manger quand nous savons que nous sommes rassasiés et nous consommons trop d’aliments qui ne sont pas bons pour nous.
Nous mangeons lorsque nous nous sentons seuls, déprimés ou stressés.
Alors pourquoi existe-t-il des millions de livres sur les régimes, des repas spéciaux pour nous aider à perdre du poids, et des folies telles que la mode des régimes tous les deux ans ?
Parce que, pour beaucoup d’entre nous, nous n’avons plus le contrôle.
Nous ne pouvons pas arrêter de manger quand nous sommes rassasiés.
Beaucoup d’entre nous n’ont pas une relation saine avec la nourriture à cause du stress, ou d’autres habitudes graduellement prises autour de l’alimentation.
Nous sommes dépendants du sucre ou esclaves de nos habitudes alimentaires.
C’est à cela que nous sommes confrontés: Tout ce qui est autour de nous et à l’intérieur de nous et qui nous prépare à l’échec.
Comprenez ensuite les cercles vicieux de vos habitudes
Les neuroscientifiques, en travaillant avec des personnes aux prises avec une dépendance à la drogue et à l’alcool, ainsi qu’avec une dépendance à la nourriture, ont appris à connaître l’un des principaux mécanismes sous-jacents qui régissent notre comportement : le cercle vicieux des habitudes.
Ce mécanisme semble anodin, car chacun cultive naturellement ses habitudes, mais il est à l’origine d’une grande partie de nos comportements, notamment en matière d’alimentation.
D’abord, quelque chose se passe dans votre vie.
Cela peut être bon ou mauvais.
C’est ce qu’on appelle un déclencheur.
Par exemple, que ressentez-vous lorsque vous mangez un bon morceau de chocolat ou une glace vraiment délicieuse ?
Une partie de votre cerveau se dit “Oh! Ça fait du bien ! Prends-en encore un peu pour que tu puisses garder cette bonne sensation”.
Votre cerveau enregistre cette séquence de mémoire. “Oh! La prochaine fois que tu veux te sentir bien, tu devrais manger de la glace !”
Maintenant, vous commencez à associer cette crème glacée à la sensation de bien-être.
Et c’est là que l’envie commence.
La prochaine fois que vous voyez des glaces, vous commencez à en avoir envie, même si vous n’avez pas faim.
Plus vous faites cela, manger conduisant à l’envie, conduisant à la sensation de bien-être, plus cela renforce le cercle vicieux de cette habitude.
Cela fonctionne aussi avec les émotions négatives.
Vous êtes-vous déjà fait crier dessus par votre patron, un ami ou un membre de votre famille ?
Qu’avez-vous ressenti ? Pas très agréable comme sentiment, n’est-ce pas ?
Tout comme nous voulons avoir plus de bons sentiments, nous voulons que les mauvais sentiments disparaissent le plus rapidement possible.
Alors que faisons-nous quand quelqu’un nous crie dessus ?
On va manger une glace et on se sent mieux !
Ça aussi, c’est un souvenir.
“Si tu es stressée, mange de la glace ! Tu te sentiras mieux.” Vous rappellera immanquablement une certaine séquence de mémoire enregistrée auparavant.
Plus vous faites cela (lors de situation de stress, manger une glace, ou du chocolat ou tout autre aliment réconfortant), plus cela devient une habitude.
Ce qui est délicat avec ces cercles d’habitudes, c’est que plus vous pratiquez ces comportements, plus ils deviennent automatiques.
Avec le temps, vous ne choisissez même plus consciemment ces actions.
Cependant, vous pouvez prendre conscience de ces boucles d’habitudes et en sortir consciemment en reconnaissant un déclencheur avant qu’il ne commence à vous mener en bateau.
Nous vous expliquerons plus loin comment faire.
Comprenez la nature profonde de ce que vous mangez
Des années de recherche sur les habitudes, les dépendances et les neurosciences ont appris aux scientifiques que la nourriture est peut-être l’une des substances les plus addictives de la planète.
Selon des recherches menées au cours de la dernière décennie, le sucre pourrait même créer une plus grande dépendance que la cocaïne. Sans blague.
En fait, lorsqu’on donne le choix à des rats entre le sucre et la cocaïne, devinez ce qu’ils préfèrent ?
C’est exact! Ils préfèrent toujours le sucre !
Réfléchissez-y un instant.
Ces friandises sucrées que vous souhaitez éviter sont peut-être plus addictives que de la cocaïne !!
Et pourtant, contrairement à la cocaïne, les snacks sucrés sont disponibles dans toutes les épiceries, stations-service et distributeurs automatiques du monde entier.
Les enfants en mangent à l’école, et vous avez probablement une partie de ces substances dangereusement addictives dans votre garde-manger ou votre congélateur en ce moment même.
Mais il n’y a pas que le sucre : une grande partie des aliments que nous consommons ont été conçus pour créer une dépendance aussi forte que possible.
Ce n’est pas pour rien que les Doritos sont d’une certaine couleur orange vif et que le slogan des chips Lay’s est “Je parie que vous ne pouvez pas en manger qu’une seule”.
Ils ont délibérément conçu leurs chips pour déclencher la plus grande réponse possible en dopamine (la molécule du plaisir) dans le cerveau.
Les scientifiques et les ingénieurs en alimentation comprennent mieux que quiconque la boucle de l’habitude et conçoivent spécifiquement les aliments pour déclencher les envies.
Mais maintenant que vous savez à quel point certains aliments peuvent créer une dépendance, vous pouvez prendre conscience de ce que vous mangez et de la façon dont vous le faites.
Nous allons maintenant vous expliquer comment le faire.
Comment manger en toute conscience?
Lorsque vous ne vous sentez pas maîtresse de votre alimentation ou de votre style de vie, votre première réaction est probablement de vous stresser, d’essayer plus fort, de tenter de reprendre le contrôle par tous les moyens.
Et bien que cette réaction soit naturelle, c’est exactement la mauvaise chose à faire.
C’est comme ramer à contre courant.
C’est pour cela que les régimes ne marchent que très peu, donnent peu de résultats, malgré beaucoup d’efforts et de temps investis.
La clé pour reprendre le contrôle n’est pas de se crisper et d’essayer plus fort.
Il s’agit de se détendre et de prêter attention à ce que l’on ressent.
Le fait de prêter attention, sans porter un jugement sur vous-même, est souvent décrit comme le fait d’être conscient.
En étant conscient (e), vous pouvez apprendre exactement ce dont votre corps a besoin et changer vos habitudes alimentaires, et bien d’autres habitudes, sans effort ni volonté forte.
Nous allons vous expliquer comment faire dans un instant.
Réfléchissez à la façon dont vous prenez vos repas par exemple.
Laquelle des situations suivantes s’applique à vous ?
Vous mangez partout, dans la voiture, debout, assis à votre bureau, devant la télévision… à peu près n’importe où et n’importe comment, sauf lentement et avec conscience.
Il n’est pas étonnant que nous nous empiffrions et que nous mangions trop.
Nous ne prêtons pas attention au processus de manger lui-même.
La clé est de ralentir et de privilégier des actions gérées par votre conscience.
D’une part, il faut 10 à 15 minutes pour que le signal “je suis rassasié” passe de votre estomac à votre cerveau.
Le fait de ralentir vous aidera à remarquer naturellement cette sensation de satiété et, par conséquent, à diminuer la quantité de nourriture que vous mangez en une seule fois.
En prenant conscience du moment où vous vous arrêtez lorsque vous êtes rassasié, non pas parce que vous pensez que vous devriez vous arrêter, mais parce que votre corps vous dit : “Merci, je suis rassasié”.
Mais cela va plus loin que cela.
Manger en pleine conscience, c’est prêter attention à chaque partie de ce que vous mangez… son aspect, son odeur, son goût, et même sa sensation dans la bouche.
Sachez en tout cas que la prise de conscience est une compétence que vous possédez déjà.
La clé est la suivante : prêtez vraiment attention à chaque bouchée de nourriture et faites également attention à la façon dont votre corps réagit à chacune d’elles.
La troisième bouchée est-elle aussi satisfaisante que la première ?
Ou s’agit-il simplement d’une réponse automatique déclenchée par la sensation de manger la bouchée précédente ?
Prenons l’exemple de cette dame qui voulait créer des liens avec sa fille chaque soir en regardant ensemble la télévision et en mangeant sans réfléchir un sac entier de chips.
Lorsqu’elle a mis en place cette étape de notre approche (Avoir conscience de ce qu’elle mange) elle a réalisé qu’elle pouvait être satisfaite après seulement la deuxième chips avalée.
La prochaine fois que vous vous assiérez pour manger votre collation préférée, prenez une seule chips, un seul biscuit ou une seule cuillerée de crème glacée.
Mettez le reste de côté.
Imaginez que vous êtes critique gastronomique dans un restaurant chic et que vous voulez écrire une critique de cette bouchée.
Qu’allez-vous dire ?
Comment la décririez-vous ?
À quoi ressemble-t-elle, quelle est son odeur, quelle est sa texture, quel est son goût réel ?
Prenez votre temps et, surtout, soyez attentive.
Et voyez ce que vous découvrirez.
Apprenez à distinguer la faim réelle de la faim émotionnelle
Nous sommes nombreux à manger par habitude et non par faim.
Nous pensons avoir faim parce que nous avons envie de manger.
En réalité, nous sommes peut-être simplement stressés, ennuyés, fatigués, tristes ou furieux, et quelque part, nous avons appris à associer ces émotions à la faim.
C’est ce qu’on appelle la faim hédonique ou émotionnelle, plutôt que la faim physiologique ou réelle.
Pour beaucoup d’entre nous, nos émotions sont tellement mêlées à la faim qu’il est difficile de faire la différence à ce stade.
Alors, comment savoir si nous avons vraiment faim et non pas simplement “faim par habitude” ?
Revenons à la prise de conscience.
Quand avez-vous mangé pour la dernière fois ?
Était-ce il y a une heure ou il y a six heures ?
Ressentez-vous des émotions fortes ? Vous vous ennuyez ?
Avez-vous envie d’un type d’aliment particulier, notamment d’un aliment de récompense comme le chocolat ?
Il n’y a pas de réponse parfaite.
Il est possible d’avoir légitimement faim ET d’avoir envie d’une friandise.
Mais en prêtant attention à ce que l’on ressent, on peut commencer à savoir quand on a vraiment besoin de calories et quand on ne fait que combler un vide émotionnel.
Et si vous n’êtes pas sûr, essayez de manger un petit encas sain.
Attendez 5, 10 ou même 15 minutes et vérifiez à nouveau votre appétit.
Avez-vous encore faim ?
Si ce n’est pas le cas, il est probable que vous êtes simplement stressé par quelque chose.
Apprenez à reconnaître les déclencheurs internes avant qu’ils ne prennent le dessus.
Vous mangez souvent à cause d’états internes désagréables, comme l’ennui, le malaise ou la tristesse.
Vous vous souvenez du cercle vicieux des habitudes ?
Notre cerveau a appris “ressentir de l’ennui“, “manger“, “se sentir mieux“.
Notre corps produit constamment ces sentiments, mais nous sommes trop occupés à regarder YouTube ou à taper un e-mail ou autre, alors nous les ignorons.
Mais ces sensations sont toujours là, envoyant des signaux à notre cerveau, et ces sensations, si nous n’y prêtons pas attention, peuvent déclencher des habitudes alimentaires sans que nous le sachions.
Mais en prenant régulièrement le pouls de votre corps, idéalement plusieurs fois dans la journée, vous pouvez apprendre à identifier ces sensations avant qu’elles ne déclenchent des comportements habituels ou des excès alimentaires.
Faisons-le dès maintenant.
Mettez-vous à l’écoute de votre corps.
Que ressentez-vous ?
Quel est votre état émotionnel ?
Qu’avez-vous remarqué ?
Prenons l’exemple de l’ennui.
Quelles parties de votre corps “ressentent” cet ennui ?
Où le ressentez-vous le plus ?
Parfois, il se manifeste par une certaine agitation.
Peut-être dans votre ventre ou votre poitrine?
Une fois que vous avez remarqué où il se manifeste, essayez de vous faire une idée précise de à quoi cette sensation ressemble, afin de vous familiariser avec elle.
Le but n’est pas de faire disparaître la sensation ou de vous distraire de ce qui se passe là.
Le but est de reconnaître et prendre conscience des sensations dès qu’elles commencent à se manifester, et avant qu’elles ne déclenchent des envies et une alimentation émotionnelle.
Au fil du temps, vous vous familiariserez avec les déclencheurs qui poussent automatiquement à manger sans réfléchir.
Plus vous ferez cela, plus cela deviendra facile, et moins vous serez manipulée par ces déclencheurs et comportements automatiques.
Alors, peut-on maigrir sans régime ni sport?
La réponse, vous l’avez bien compris, est: bien sûr que oui.
Si vous êtes déjà en situation de stress à cause de votre surpoids, la dernière chose dont vous avez besoin serait de rajouter encore plus de stress en voulant remonter le courant et vous imposer des régimes draconiens et des activités physiques dures que vous n’arriverez probablement pas à supporter longtemps.
Le plus sage et le plus intelligent serait de diminuer le stress initial et non pas en rajouter.
Si vous mangez quelques aliments que vous savez sains, rajoutez-en peu à peu.
Si vous marchez pendant 10 minutes en descendant du métro pour rejoindre votre travail, descendez une station avant la vôtre, et marchez pendant 15 minutes, au lieu de vous lancer dans des séances quotidiennes de jogging.
De petites actions comme celles-ci, vous en rajouterez régulièrement et consciemment de nouvelles, vous les apprécierez et au fil du temps, et accumulés, elles auront un impact certain sur votre poids et sur votre moral, qui s’en trouvera amélioré, et vous permettra sans stress d’acquérir de nouvelles habitudes saines qui remplaceront les anciennes.
Pour vous accompagner dans vos efforts, et commencer à perdre du poids naturellement, nous vous conseillons de lire notre article qui vous expliquera les 3 facteurs importants pour perdre du poids rapidement et sans souffrir.
Ces 3 facteurs, dont le respect est nécessaire pour que votre corps veuille bien accepter de faire fondre la graisse de votre corps, vous aideront beaucoup à mieux comprendre ce qui se passe à l’intérieur de votre corps et votre tête quand vous voulez maigrir, et vous épargneront sûrement des années de vaines tentatives.